Terminant à la troisième place, l’athlète béninoise Noélie Yarigo a décroché la médaille de bronze aux mondiaux d’athlétisme en salle, ce dimanche 03 mars 2024 à Glasgow, en Ecosse.
C’est une première dans l’histoire du sport béninois. Noélie Yarigo, 38 ans, a hissé le drapeau béninois sur le toit du monde, ayant décroché la médaille de bronze aux mondiaux d’athlétisme en salle, battant par la même occasion, son meilleur chrono cette saison. Éliminée à l’étape de la demi-finale en 2023 à Budapest en Hongrie, la guéparde de la Pendjari a cru en elle et s’est donnée les moyens d’écrire l’histoire à Glasgow.
Une passion au service de la patrie
Véritable championne, recordwoman de France en salle du 800m (1’58 »48) en 2023 et en 2024 (2’00’’23), elle rêvait plus que tout d’une médaille internationale et l’a finalement eu. Si elle a fondu en larmes au terme de l’épreuve, ses émotions traduisent tout ce qu’elle a dû endurer pendant de longues années d’attente, de dur labeur et de rêve. C’est le récit d’une battante qui savait bien ce qu’elle voulait, et surtout avait à cœur de rendre sa nation, le Bénin. « J’ai été vraiment lucide dans cette course, soit cela allait partir vite, soit cela allait être une course tactique, mais je me suis préparée mentalement parce que cette médaille, je la voulais, quelle que soit la couleur. Depuis huit ans, je me suis beaucoup investie pour accéder à la finale ! je l’ai fait, je me suis dit « bon, je n’ai rien à perdre, il faut que je donne tout pour pouvoir représenter au mieux mon pays parce qu’il attendait cette médaille-là depuis longtemps », a déclaré Noélie Yarigo au micro de RFI. Il faut préciser que l’athlète a terminé troisième derrière la britannique Jemma Reekie, médaillée d’argent et l’éthiopienne Tsige Duguma, médaillée d’or.