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Junior Olaitan : « on n’a rien à perdre »

11 entrants benin rwanda 22_30_2023
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Pour ce nouveau tour des qualifications de la grand-messe du football africain, le Bénin a reçu le Rwanda au Stade GMK ce mercredi à 17h. Attendus pour se relancer dans le groupe L, les Béninois ont dû arracher le match nul devant leur public. Pour ainsi dire, le Bénin obtient son premier point lors de la troisième journée des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2024. Et cela dessine quelques sillons d’espoirs de qualification, si la suite des évènements parle en leur faveur. 

Au Stade Général Mathieu Kérékou, un public enthousiaste a merveilleusement soutenu la troupe nationale pour le rebondissement. Toutefois, le point de nul a laissé place à un sentiment d’insuffisance. 

Le Bénin évite le piège rwandais

Malgré tout, « je crois qu’on peut encore se qualifier » nous a confié Junior Olaitan en zone mixte. Cette affirmation n’aurait pas été réaliste si la reprise de volée de Steve Mounié n’avait pas délivré tout un peuple. Lorsque le Bénin a entamé la troisième journée avec l’intention de regagner du terrain dans la course à la qualification, il a été refroidi. En effet, avant le premier quart d’heure, le Rwanda a puni les Guépards par l’entremise de Gilbert Mugisha. Sur une passe millimétrée, l’attaquant de 26 ans ne s’est pas fait prier pour donner l’avantage aux siens. Mais la réaction de la bande à Gernot Rohr ne sait pas fait attendre. D’abord, les offensives de Tosin Aiyegun et Jodel Dossou en première période se sont heurtées à chaque fois à Fiacre Ntwari, le dernier rempart rwandais. 

Menés au score 1-0 à la pause, les joueurs béninois ont pris d’assaut la défense rwandaise, mais ils sont stoppés dans leurs élans. Junior Olaitan, le meneur de l’équipe affirmait à notre micro à la fin du match : « on n’a rien à perdre ». Et c’est exactement l’état d’esprit que le Bénin a affiché. L’entrée fracassante du capitaine Stéphane Sessegnon et de Steve Mounié a été un coup de maître. Le Brestois a d’abord croisé une tête qui n’a pas trouvé le cadre à cause d’un rebond. Mais à la 82e minute, il trouve la faille sur une puissante frappe devant les Rwandais réduits à 10. 

Tout n’est pas perdu 

Au bout des 90 minutes, Béninois et Rwandais se sont quittés en bons amis (1-1). Mais dans l’ordre du classement, le Bénin est toujours dernier du groupe L avec 1 point derrière son adversaire qui comptabilise 2 points. Sur le podium, le Sénégal, 6 points et le Mozambique avec ses quatre unités sont en bonne voie pour la qualification. Cependant, les espoirs des Guépards ne tiennent qu’à un fil. Afin de se donner plus de chances de faire partie de l’expédition ivoirienne, Rohr et sa troupe devront remporter la manche retour. 

Dans un autre sens, il faudra que le Sénégal gagne le Mozambique pendant les 3e et 4e journées. Les champions d’Afrique reçoivent les Mambas le 24 mars avant de se rendre au Stade de Maputo le 28 mars. Si Sadio Mané et les siens réussissent cet exploit, ils seront tout d’abord qualifiés, mais ils offriront surtout un espoir aux Béninois. Car le Mozambique et le Bénin seront à égalité de points (4) si éventuellement les Guépards battent les Amavubis le 27 mars. 

Un véritable souci 

La zone d’ombre de l’équipe du Bénin est son inefficacité offensive et sa fragilité défensive. À ce jour, il faut le rappeler, le Bénin ne compte aucune victoire dans ces éliminatoires. Ses performances se résument à deux défaites et un nul :

  • Sénégal 3-1 Bénin
  • Bénin 0-1 Mozambique
  • Bénin 1-1 Rwanda.

Seulement deux buts inscrits en trois sorties (Junior Olaitan et Steve Mounié en sont les auteurs) et 5 encaissés. Le Bénin concède plus de buts qu’il n’en marque. Pour espérer avant tout la qualification, il faudra remédier à la fébrilité défensive et être efficace devant les buts. C’est le véritable problème de l’équipe du Bénin. Nous en avons pour preuve le dernier match en date contre le Rwanda. Il n’y a jamais d’assurance quand l’équipe a le ballon au pied. Devant, le Bénin se crée énormément d’occasions, mais manque à chaque fois de réalisme dans les derniers gestes. « Il faut qu’on travaille devant le but », a reconnu le milieu de terrain du Chamois Niortais, Olaitan. « On a eu assez d’occasions pour gagner le match. […] On n’a pas de chance. On continue à travailler. […] Il faut qu’on fasse le maximum pour gagner le match retour » a-t-il conclu. 

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